Les roses de la mémoire  
  Le bouquet devant moi
Doucement se balance.
Il ne parle que de toi
Sur le ton des confidences.

Les pétales des roses
Soyeux comme ta peau
Frémissent sous ma main,
Mes souvenirs s’envolent.

Fine comme une promesse,
Leur tige délicate
Darde de vains poignards
Sacrifiés à nos doutes.

Leur parfum dangereux
Distille mon ivresse,
Élixir de tendresse,
Souffle d’un vent joyeux.

Je pleure sur mon cœur meurtri,
Les roses mourront sans un cri.

 
 
Le 16.05.2003
 
     
     
 
Jeux lubriques  
    Une nappe de tendresse
Pour un pique-nique
De furtives caresses
Nos corps s’enlacent
Comment faire face
Crise de panique.

Ton désir m’oppresse
Nos jeux lubriques
Ta main me blesse
Je demande grâce
Qu’est-ce qui se passe
Union magique.

Ma faim de tigresse
Plaisir physique
Rayonnante ivresse
Tes lèvres m’embrassent
Ton image s’efface
Étreinte unique.

 
 
Le 29.05.2003
 
 
 
     
 
Tendre voyage  
    Comme une douce confidence
Je viendrai au petit matin.
Le dernier métropolitain
S’arrête au seuil de ta défense.

Je voilerai de convenance
Les plus fougueux de mes instincts,
Frôlerai tes cheveux châtains.
Je ne forcerai pas la chance.

Émue, tu me caresseras.
Je me blottirai dans tes bras
Pour le plus tendre des voyages.

L’illumination du bonheur
Rayonnera sur nos visages
Et fera chavirer nos cœurs.

 
   
Le 03.06.2003
 
       
 
 
Tes mains  
    Tes mains griffent mon passé,
Délicieuses blessures,
Élixir de nos envies enlacées.

Tes mains creusent un puits de tendresse
Dans le désert de mes doutes.
Tes mains se glissent
Dans les interstices de ma pudeur.
Tes mains posent des promesses
À l’orée de mes désirs.

Tes mains allument des étoiles
En gerbes de candeur incendiaire.
Tes mains cueillent mon plaisir
Aux portes de l’abandon.
Tes mains inondent mes pensées
Des cascades de ton odeur intime.

Tes mains caressent ma peau,
Vibrations infinies des cellules
De mon épiderme étonné.
Ma chair retient son souffle,
Attentive à toi,
Tes mains, tes doigts.

 
   
Le 12.06.2003
 
       
 
 
Tourbillon sensuel  
    Maintenant que mes pâles ténèbres
Se dispersent sur le dos de la nuit,
Effacées par tes mains de lumière,

Maintenant que tu coules dans mes veines
À l’exacte limite entre bonheur et souffrance
Dans le saignement de ma mémoire,

Maintenant que tes griffes lacèrent
La cendre de ma tristesse
Enfouie dans les débris du langage,

Maintenant que ton rire éclabousse
Mon silence dénudé
À l’angle des palpitations de nos chairs,

Maintenant que tes doigts tourbillonnent
En carrousel de joie
Au centre de mon désir,

Viens,
Fais-moi sombrer dans le vertige
De tes caresses incendiaires,
Déchire mon épiderme complice
De tes ongles aériens
En accords fulgurants
Au bord de l’indicible
À l’extrême clarté
De nos plaisirs confondus.

 
   
Le 13.06.2003
 
       
 
 
Palpitations
 
    Le soleil ramasse la nuit et lave mes rêves.
Ton corps amnésique s’endort enroulé sur son absence.
Ton ventre palpite à l’angle de mon attente.
Les perles de sel sur ta peau
Dessinent le chemin de nos désirs.

Mais ta fixité d’oiseau mort corrompt mes envies
Et dilapide ma patience.

Je m’ajuste à ta solitude,
J’habite la promesse de notre plaisir.
Les vagues de mon sang désarment ta bouderie,
J’improvise nos sourires,
J’invente l’histoire de nos épidermes enlacés.

Arrimée à l’ombre de ton souffle,
Je m’inscris au centre exact de tes frissons.
Le ciel complice s’enflamme.

 
   
Le 13.06.2003
 
       
 
 
Frissons nocturnes  
    Mon désir contenu pose sur ton sommeil
Un voile de tendresse frissonnante.
À l’aube de ta conscience,
Je retiens mon souffle,
Attentive à ne pas griffer tes songes.

Le soleil dissout les derniers lambeaux de nuit
Et vient traquer ton repos
De sa langue impatiente.

Tu déchires lentement tes rêves en marmonnant
Et tu ouvres des yeux gonflés de ton absence.

Chacun de tes mouvements
Résonne dans mon corps en vague de promesses.
Je me liquéfie,
J’ai si peur de te brûler
Que j’ose à peine te regarder.

Tu m’embrasses doucement.
J’oublie le temps et mon poème,
Tu es l’exact centre de mon plaisir.
Toi seule existes, mon étoile adorée,
Apprends-moi le bonheur.

 
   
Le 14.06.2003
 
       
 
 
Attente désarmée  
    Le parfum de sa voix embaume ma mémoire
En notes de velours
Accordées au satin de sa peau.

Je revois la magie de nos corps enlacés,
Mélangés, confondus
Au rythme de nos jeux amnésiques.

À Paris ou ailleurs,
Je rêve de retrouver nos gestes,
D’enrichir notre alphabet du plaisir
De mots inconnus, plus brûlants que la cire.

Le fleuve de tendresse qui me baigne la nuque
Frissonne doucement
Comme une silencieuse certitude
De la revoir.
Elle habite mon attente désarmée.

 
   
Le 21.06.2003
 
       
 
 
Vagues de tendresse  
    Tu es la braise de ma glace.
De baiser en caresse,
Le chaud et le froid s’effacent.

Dans l’abri de tes bras, je brûle avec toi.
Sur ta peau je caracole.
Une faim nouvelle me colle
À chaque atome de ton corps.

Je t’écoute chanter le cantique du feu.
L’océan de nos désirs
S’abreuve aux vagues de notre tendresse.

J’habite notre fusion.
Je te dédie mes frissons.
Je m’ouvre à ton extase,
Sésame de nos joies.

Transmue ma pudeur.
Distille mon impatience
Dans le chaos de nos douces folies.

 
   
Le 22.06.2003
 
       
 
 
L’orgueil tue l’amour
 
    Pas d'orgueil
Aller au bout de ses envies
Sans réticences
L'amour propre salit l'amour
La force de l'espoir sans les rapports de force

Attendre ici seule
Espérer un signe de sa part
La harceler sans cesse
Jusqu'à ce qu'elle cède

Et jouir de la rencontre
Enfin
Brûlantes toutes les deux
Savourer chaque seconde avec elle

Sans contrainte
Un elixir de bonheur
Je t'attends patiemment
Avec toute la force de mon amour

 
   
Le 23.09.2003
 
       
 
 
Sa voix
 
    Sa voix
M'emporte loin d'ici
Dans le pays magique
Que je construis pour elle
Chaque jour patiemment
Sans contrainte
Avec de la terre gorgée du désir
De moi pour elle
Et de ma confiance patiente
En demain dans ses bras
 
   
Le 23.09.2003
 
       
 
 
Extrème tension  
    Retenir son souffle
Vivre en apnée dix jours
Tendue vers cette rencontre

Rien
D'autre
Ne compte plus.

Et se retrouver les yeux dans les yeux
Liquéfiées
Dans un endroit banal
A l'abri dans une bulle de passion
Mais ne pas pouvoir la toucher
Pour ne pas casser la magie
Avoir peur de casser le rêve

Deux heures plus tard
Regretter cette léthargie

Et attendre le prochain rendez-vous
En apnée

 
   
Le 23.09.2003
 
       
 
 
Abolir la spirale du manque  
    Suspendue au fil de son désir
Je tisse la toile de la fusion de nos corps

L'éclat de sa peau incandescente
allume des étoiles chaque nuit

Je découvre un royaume de plaisir
A l'orée de chacun de ses frissons

Elle déchire mes doutes
Et abolit la spirale du manque

Elle exalte mes sens et danse dans mes pensées
Je suis l'équilbriste de nos étreintes

Je m'invite dans ses rêves
J'invente des caresses pour elle
Je jette ses incertitudes
Dans le puits de ma tendresse
Je lui offre mon arc-en-ciel de rires
Je lui dédie ma palette de douceur
Elle est le centre exact de mes envies
Je bois l'élixir de son abandon

 
   
Le 25.09.2003
 
       
 
 
Tourbillon voluptueux  
    Je suis tendue au bord de moi-même
A guetter le moindre signe de toi.
Un sourire, un regard de toi
Déclenchent une cascade
De désirs iridescents,
Promesse d'un arc-en-ciel voluptueux.

Tu m'appelles, j'accours, je t'enlace,
Nos coeurs palpitent à l'unisson,
Nos corps frissonnent en résonance,
Nous fusionnons dans un tourbillon magique
A l'encre de notre plaisir.

 
   
Le 26.09.2003
 
       
 
 
Suspendue au fil de tes frissons
 
    J'attends un signe de toi
Impatiemment et sans témoin
La symphonie de notre plaisir
Tourne en boucle dans mes veines

Le temps paresseux accélère
Pour me rapprocher de toi
Je suis prête depuis toujours
Tu n'as rien à expliquer
Nos corps sont plus simples que nous
Ils se reconnaissent sans un mot

Demain, tu seras apaisée, unifiée
Dans mes bras, tout sera simple
Tu pourras enfin t'abandonner sans remords
Il suffit ... de laisser ta porte entrouverte
J'inventerai notre royaume
Au pays des frissons infinis
Ton désir, ton rire, seront la source
De mon énergie pour construire notre palais
Je t'offre notre avenir radieux
L'arc-en-ciel de nos joies
Viens mon amour

 
   
Le 27.09.2003
 
       
 
 
Dés  
    Demain oblitèrera tes souffrances.

J'annihile tes mauvais souvenirs à la gomme
Je nargue tes réticences muettes
J'élargis l'horizon de nos envies
Je t'apprendrai mon langage.

Viens ! Je t'emmène au pays de nos désirs
Chacun de mes geste allume des étoiles
Sur ta peau, maîtresse de mes sens
Je me liquéfie au puits de ton sourire.

Ton corps incendie mon esprit
Je t'aime à l'unisson de nos danses nocturnes
Dans le concerto de nos jouissances écarlates.

 
   
Le 30.09.2003
 
       
 
 
Le concerto de nos frissons  
    Elle fait exploser mon univers sensoriel
Elle a pris possession du temps et de l'espace
Chaque seconde me rapproche d'elle

Je garde son odeur sur ma peau à l'infini
Des notes suaves et sucrées
Qui dansent une sarabande échevelée dans mon âme

Nos corps unis inventent un langage secret
Des perles de douceur liquide
Un arc-en-ciel de sensualité débridée
Elle annihile mes incertitudes
A l'encre de nos étreintes incandescentes
Des éclats d'étoiles brillent sur sa peau
L'horizon complice engloutit le dernier nuage
Le futur déroule son tapis de joies
Accordé au concerto de nos frissons.

 
   
Le 02.10.2003